Hormis de fidèles anciens combattants, personnalités civiles et militaires ainsi qu'une colonne de porte-drapeaux, le public était étrangement absent afin de cultiver le devoir de mémoire.
Dans son message lu par le sous-préfet Frédéric Brassac, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants, a estimé : « Alors que la mémoire collective tend à se recentrer sur le souvenir des deux guerres mondiales, celui des autres conflits ne doit pas être effacé. »
En 2005, l'instauration d'une journée nationale, fixée au 8 juin, est venue pérenniser cet hommage pour que la Nation n'oublie pas le sacrifice consenti par ces « acteurs d'une guerre lointaine qui a duré huit longues et interminables années pour se terminer de façon dramatique le 7 mai 1954 à Diên Biên Phu. »
S'en suivirent plusieurs dépôts de gerbes avant que ne résonne la sonnerie aux morts suivie de La Marseillaise.
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Edition l'UNION du 11.06.2013